L’Algérie, depuis son indépendance, a une longue histoire de non-ingérence dans les affaires des autres nations. Mais la situation géopolitique actuelle, avec l’instabilité des régimes politiques autour de ses frontières, en Libye, en Tunisie, et l’activisme des groupes terroristes au Mali, risque d’affecter certains des grands principes de sa politique étrangère. Décryptage.
D’après Geoff D. Porter, le fondateur du cabinet de conseil « North Africa Risk Consulting », docteur de l’Université de New-York, cette volonté de non-ingérence est profondément liée à l’histoire coloniale du pays, et au désir de ne pas “infliger les mêmes souffrances à un autre pays ou à un autre peuple”.